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Techniques de peche


 

La pêche à la mouche comporte différentes techniques suivant les mouches utilisées.

On trouvera:

La pêche en mouche sèche

La pêche en nymphe ( roulette, au fil ou à vue),

La pêche  aux mouches noyées

La pêche aux streamers en rivière ou en réservoirs.

La pêche du black-bass à vue



La peche à la mouche sèche

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Cette technique consiste à présenter des imitations d'insecte au stade adulte (imagos) ou émergeant (subimagos, c'est à dire en train de percer la surface de l'eau au cours de leur transformation) à des poissons se nourrissant en surface  (on dit que le poisson gobe) ou dans la pellicule. Cette technique se pratique généralement de l'amont vers l'aval.

Toute la difficulté de cette pêche est de présenter le plus discrètement possible la mouche en amont (au dessus) des gobages en évitant  tout dragage (action qu'une mouche effectue lorsqu'elle est tirée en raison de l'action des courant sur la soie et le bas de ligne. On a l'impression que la mouche fait du ski nautique) afin de leurrer le poisson.

Il arrive que l'on soit obligé de pêcher de travers ou en aval notamment dans le cas de l'ombre commun. Dans ce cas votre  placement sur la rivière et la  dérive de la mouche doit être parfaite pour éviter tout refus. Pour contrer l'effet des courants et ainsi retarder le dragage de votre mouche  et avoir une dérive plus longue, allonger la pointe de votre bas de ligne. Lorsque l'on pêche l'ombre commun un bas de ligne de 5 mètres et plus est très courant.

Conseils:
Avant de pêcher toujours observer l'eau de manière à lire les différents postes (veines d'eau, rochers, bordures ombragées, tronc d'arbre immergés etc.…).

Regarder les insectes qui dérivent sur l'eau (choisir son imitation en fonction de la taille et de la  couleur des insectes présents et en cas de doute choisir une mouche d'ensemble type palmer ou oreille de lièvre toute simple).

Ne pas chercher à lancer loin ( Vous serez surpris du nombre de poissons que l'on prend dans ses pieds entre 1 et 5 mètres) mais chercher plutôt à peigner la rivière de manière méthodique en soignant chaque dérive.

Essayer d'être discret et le plus précis possible dans vos posés. Ne pas couvrir un poissons avec votre soie sous peine de le voir partir à tous jamais.

Et n'oubliez pas :

"RESPECTER LA NATURE, C'EST LUI RENDRE CE QU'ELLE NOUS A DONNÉE."



La peche à la nymphe

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Cette technique consiste à présenter des imitations de larves  ou des subimagos (insectes en train de remonter vers la surface pour éclore) à des poissons se nourrissant sous l'eau.  Tout l'art de cette technique consiste à trouver à quel niveau se nourrissent  les poissons.

On distinguera  cependant plusieurs « sous techniques » :

La roulette

La nymphe au fil

La nymphe à vue

Cette pêche se pratique avec une canne assez longue (entre 9 et 10 pieds) de façon à contrôler le mieux possible la bannière. Il convient pour pratiquer cette technique de lancer en amont de façon à ce que la nymphes arrive à bonne profondeur  et pêche le plus longtemps possible. Là encore le dragage dans la dérive est a éviter pour ne pas éveiller les soupçons des poissons méfiants.

A se sujet il y a plusieurs école : celle qui prône l'animation de la nymphe et celle qui prône la dérive inerte  En ce qui me concerne je ne pratique que la dérive inerte.

La roulette

Cette technique consiste à pêcher à l'aide d'une nymphe très plombée. De manière générale la nymphe est assez lisse de façon à atteindre le plus rapidement possible le fond. Les dérives seront très courtes et on pêche directement sous la canne ou très près devant soi. Cette pêche convient très bien au torrents des montagnes ou aux eaux vives. Il faut donc lancer très souvent de manière à sonder tous les postes dans lesquels pourrait se trouver les poissons. C'est une pêche de poste. Chaque caillou, rocher, trou doit être explorer. Pour bien pêcher  il est nécessaire que la bannières soie tendue pour pouvoir sentir immédiatement la touche dans la main qui contrôle le fil. Pour ceux qui ont peur de ne pas sentir vous pouvez utiliser un indicateur sur le bas de ligne. Il peut prendre la forme d'un Rigolleto, d'une mouche sèche en potence (Dans le cas de torrents je vous conseille de prendre une mouche en poils de cervidé pour ses qualité de flottaison), ou d'un pâte type « Mucilin » spécialement conçue à cette effet. J'entends déjà certains qui  diront que c'est de la pêche au toc avec un fouet mais quand on débute le principale est surtout de prendre du plaisir et accessoirement des poissons.

La nymphe au fil  :

Cette technique permet d'explorer toutes les couches d'eau entre le fond et la surface. On peut pratiquer la nymphe au fil avec des imitations de larves plus ou moins lestées suivant la profondeur de pêche souhaitée. Pour que la nymphe pêche bien il faut la lancer en amont de façon à ce qu'elle arrive à bonne profondeur à l'endroit  que l'on souhaite prospecté. Pour bien faire il est nécessaire de posséder la même imitation avec des lestages différents. Pour ma part je possède chaque nymphe en trois tailles et trois lestage différents. Ce panachage me permet de répondre a toutes les situations de pêche qui me sont proposées. Cependant il n'est pas nécessaire de posséder une myriade de nymphe mais un modèle comme la Pheasant-Tail décliné comme ci dessus convient parfaitement. Ne pas oublier de varier les couleurs du clair au foncé.

La distance de pêche est plus importante qu'avec la roulette mais elle doit restée assez courte sous peine d'un manque de contrôle de la bannière. La aussi il est possible d'utilisé un indicateur.

La nymphe à vue  :

Tout l'art de cette technique  consiste à trouver le poisson et à lui présenter une nymphe sans être repéré. Pour pouvoir pêcher à vue il est essentiel de posséder une bonne paire de lunette polarisante ainsi qu'une casquette ou un chapeau pour éviter au maximum toute gène liée aux rayons du soleil. Les nymphes utilisées pourront être les mêmes que celle de la nymphe au fil auxquelles il faut rajouter une nymphe à tête orange qui fait bien souvent la différence. Une Pheasant-tail à tête ou thorax orange fera très bien l'affaire. La canne à utiliser est la même que celle de la nymphe au fil cependant il faudra allonger le bas de ligne et réduire les diamètres finaux de façon à avoir du 10/100 ou 12/100 maximum. Si les poissons sont éduqués il faudra même passer en 8/100 pour avoir une chance. Cette technique de pêche est destinée au pêcheurs ayant une certaine expérience car les posés doivent être précis, discrets et les dérives parfaites. La moindre faute  sera immédiatement sanctionnée par la fuite ou par le refus du poisson convoité. Cependant cela peut être une bonne école ou ténacité, discrétion, rigueur et persévérance seront les maîtres mots.



La peche en mouches noyées

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Cette vielle technique de pêche à la mouche consiste à prospecter les rivières à l'aide d'un bas de ligne sur lequel sont positionnées en potences plusieurs mouches. On dit que l'on pêche avec un train de mouches.

En règle générale ce train de mouches est composé de 3 mouches. Celle qui termine le bas de ligne se nomme « La pointe »c'est celle qui pêche le plus profond, puis vient « l'intermédiaire »qui pêche entre deux eaux et enfin «  la sauteuse » à la surface. Cette  prospection  qui se fait en aval permet d'explorer différentes couches d'eau à chaque passage.

Les mouches utilisées sont de deux types : on dit qu'il y a des mouches imitatives (imitations de larves par exemple) et incitatives (mouches qui n'imitent pas d'insectes ou de larves mais qui joue surtout sur des couleurs vives, brillantes ou sur des reflets qui vont provoqués l'agressivité de la  truite.)

Coté matériel  une canne de 10 pieds soie de 4 ou 5 paraît très bien. Le bas de ligne pourra être composé d'un bas de ligne tissé plongeant ou intermédiaire suivit de 1.5  à deux mètres de pointe en 20/100 ou 18/100 sur lequel seront faites les potences . Les potences, mouches fixées, ne devront pas dépassées 5 à 10 cm maximum pour éviter les emmêlements.

Conseils : Pour que vos mouches coulent plus facilement les imbiber de salive.



La peche au streamer

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Qu'est ce qu'un streamer ? 

Le streamer est une mouche généralement de taille assez volumineuse qui imite des petits poissons, des sangsues ou des batraciens. Il existe deux grandes catégories de streamers : les streamers imitatifs et les streamers incitatifs . les imitatifs comme leurs noms l'indique ressemblent à des petits poissons comme le chabot, le vairon etc.… Ils jouent sur la ressemblance naturelle avec les proies qui sont généralement attrapées par les truites. Les incitatifs jouent eux, sur un réflexe d'agressivité par rapport à  des couleurs chatoyantes ou à des matériaux brillants ou vibrants.

Cette technique de pêche se pratique soit en réservoir (lacs, gravières, étangs) soit en rivière et nécessite du matériel adapté. Il faudra tabler sur une canne assez longue et puissante pour pouvoir lancer des leurres volumineux. Je vous conseillerais une canne à action de pointe de taille 9 à 10 pieds et d'une puissance minimale de soie numéro 7. Il est cependant possible de pecher au streamer avec une canne de 8 pieds et une soie de 4 mais votre technique de lancer ne devra souffrir d'aucun defaut.

Le moulinet devra être en accord avec la soie employée et pouvoir supporter en plus de la soie un bonne quantité de backing.  Coté soie, le top est d'avoir une soie flottante, une soie intermédiaire et un soie plongeante.  Il existe dans le commerce des soie dites « multi-tips ». Ce sont des soies avec des pointes interchangeables rapidement ( boucle dans boucle) de différentes densités. Cela peut s'avérer une bonne solution.

Dans un premier temps on peut aussi à un moindre coût ajouter à sa soie flottante un bas de ligne tissé ou tressé intermédiaire ou plongeant suivi d'un bas de ligne en nylon. Cela fera tout aussi bien l'affaire. Pour le bas de ligne je vous conseillerais de ne pas descendre trop bas en diamètre. Une pointe en 20/100 sera le minimum. Si vous utilisé un bas de ligne tissé ne rajouter qu'un morceau de nylon de 50 à 80 cm. Pour les bas de ligne entièrement en nylon ne pas dépasser 2 mètres de long.

La pêche aux streamers peut apporter bons nombre de surprises si vous la pratiquez dans des lacs ou sont présent différentes espèces de carnassiers. Vous pourrez attraper aussi bien des truites que des saumons de fontaines mais aussi des perches, des black-bass, des sandres et même des brochets.

La technique de pêche au streamer en réservoir est assez simple car on ne va pas à la recherche du poisson mais on attend qu'il passe. Il suffit de lancer le plus loin possible devant soi et de ramener le ou les streamers (et oui il est possible pour les petits streamer de faire des doublés par une potence) par des tirées plus ou moins longues  et plus ou moins rapides. Personnellement je préfère les tirés longues mais pas trop rapides suivi de temps morts . Attention cependant à ne pas négliger l'arrivé du streamer sur la bordure et à la sortie de l'eau. Les attaques se produisent souvent à ce moment là. Donc jusqu'à ce que votre steamer soit hors de l'eau continuez à l'animer. Vous pouvez aussi tricoter votre soie pour ramener tout doucement votre streamer. En fait il n'y a pas de règles.

Pour la pêche en rivière il faut pêcher les postes un peu comme la pêche en mouche noyées. La aussi attention aux surprises ! De gros poissons se cachent encore dans nos belles rivières. Une technique que j'emploie souvent et qui m'a été montrée par Christophe de Pastors consiste a lancer en travers de la rivière et de ramener le streamer en tricotant la soie plus ou moins lentement. Marquer quelques poses dans le ramené et attention au touches qui sont d'une violence inouie.

Pour le choix des streamers je conseillerais des streamers plutôt incitatifs pour les réservoirs et imitatifs dans les rivières. Cependant la aussi pas de règles préétablies. Au début ,de l'hiver en réservoir les truites chassent souvent les poissons blancs dans les bordures donc à ce moment la les meilleurs seront les imitatifs.

Dernier conseil prévoyez toujours une épuisette on ne sait jamais !


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